- Monétiser son site par du contenu rédactionnel avec rankseller
- L’histoire derrière Rankseller
- Fonctionnement de la plateforme
- Une entrée en marché réussie
Vous possédez un blog et vous souhaitez gagner de l’argent avec ? Pourquoi ne tenteriez-vous pas la monétisation de votre blog grâce à du contenu rédactionnel que propose Rankseller ? Maël Roth nous explique en détail qu’est ce Rankseller.
En premier lieu, je tiens à vous avertir qu’il ne s’agit pas d’une recommandation d’usage, je ne bénéficie d’aucun profit à faire cet article. Mon objectif est de raconter l’histoire de cette plateforme de monétisation.
Monétiser son site par du contenu rédactionnel avec rankseller
Rankseller international est une jeune entreprise allemande qui s’est lancée en Janvier 2012 Outre Rhin. Les deux fondateurs, webentrepreneurs renommés : Coskun Tuna et Cevahir Ejder. L’histoire derrière la création de la startup explique l’approche de cette régie pour les rédacteurs du web qui diffère de la plupart des autres. Nous avons pu poser quelques questions à Maël Roth, responsable des marchés internationaux jusqu’à récemment.
L’histoire derrière Rankseller
« Lorsque j’explique le principe de fonctionnement, j’aime à rappeler le contexte de création, car il explique bien la pensée derrière le concept de place de marché », explique Maël. « Cos (qui avait fondé le premier portail renommé de covoiturage en Allemagne) était en charge de la monétisation de différents éditeurs sur le web et Murat, lui, collaborait régulièrement avec des blogueurs et webzines pour son agence de webmarketing. Ils se sont rencontrés un jour et ont tous les deux constatés que la collaboration était recherchée des deux côtés, mais souvent difficile ou du moins très chronophage : la prise de contact, puis les négociations et l’émission et le règlement des factures etc. prennent énormément de temps aux deux partis. Ils ont donc imaginé une plateforme qui simplifierait le processus. C’est de là qu’est né rankseller. »
Les deux fondateurs ayant été des deux côtés (l’un en tant qu’annonceur et l’autre en tant qu’éditeur) ont toujours travaillé sur une plateforme qui concilierait le mieux les intérêts des deux partis, ce qui n’est pas toujours chose facile. « Le concept m’a convaincu car leur idée est de représenter une plateforme de confiance pour les deux côtés, alors que souvent ce sont les annonceurs qui sont privilégies par le régies, étant donné que ce sont eux qui paient aux final. Rankseller permet aux annonceurs de faire rédiger des billets mais précise bien aux annonceurs que le blogueur reste libre dans le contenu, son avis reste son avis. »
Fonctionnement de la plateforme
Les éditeurs peuvent s’inscrire gratuitement sur la plateforme de monétisation rankseller en créant un compte puis en inscrivant leur blog ou webzine par la suite. Les éditeurs peuvent décider librement des conditions auxquelles ils acceptent de publier un billet en termes de prix, balise du lien etc. et remplir une description du blog et saisir des catégories qu’ils souhaitent aborder.
Les annonceurs (qu’ils soient référenceurs, communicants, Community managers…) peuvent également créer un compte gratuit et accéder à la plateforme ainsi. Néanmoins, ils ne peuvent pas accéder aux URLs des blogs, ces derniers sont ANONYMES sur la marketplace. Mais Maël explique : « Nous comprenons que les annonceurs souhaitent voir l’URL des sites pour vérifier leur qualité, ce qui est normal. Mais la création de compte étant gratuite, nous ne pouvons pas exposer notre portfolio à tout le monde puisque nos plus de 9.000 sites dans une dizaine de pays constituent notre avantage compétitif. La solution est de lancer une campagne, pour laquelle il faut recharger le forfait d’annonceur que l’on est pas obligé de dépenser si l’on ne trouve pas chaussure à son pied »
L’avantage pour les annonceurs est clair : un gain de temps considérable dans la collaboration avec les blogueurs, et ces derniers profitent d’une plateforme de mise en marché pour monétiser leur activité tout en continuant de faire ce qu’ils aiment : bloguer. Les éditeurs sont libres d’accepter ou de refuser les offres reçues. Les paiements sont effectués deux fois par mois par rankseller directement.
Une entrée en marché réussie
Le challenge le plus important pour tout nouvel acteur lors d’une internationalisation est d’établir une présence sur ce marché. En particulier lorsqu’il s’agit d’un produit du web, il est essentiel que les acteurs de la plateforme (annonceurs et éditeurs) la trouvent facilement et puissent lui faire confiance. Maël explique :
« Je me suis mis à la place des personnes que j’ai eu l’occasion de contacter. C’est assez simple : si moi, en tant que (serial) blogueur, je reçois un email de la part de quelqu’un chez rankseller, la première chose que je fais, c’est faire une petite recherche Google. Le plus important était donc d’établir cette présence et de savoir se positionner sur un marché à très fort potentiel. Cela a bien marché, surtout en France qui représente notre premier marché international aujourd’hui et plus de 500, dont certains sont de très grosses pointures, nous font désormais confiance »
Il y a encore quelques années, la monétisation de blogs et de sites se faisait en majorité par des bannières avec une rémunération au nombre d’impressions ou de clics. Désormais, à l’heure du marketing de contenu, les professionnels souhaitent davantage tirer parti de la richesse éditoriale des éditeurs et collaborer avec eux, ce qui présente de nombreux avantages. Et pour Maël, c’est également plus intéressant : « Je suis également blogueur et je préfèrerais de loin parler de produits ou services dans un article que je rédige et qui est susceptible d’intéresser les lecteurs plutôt que d’afficher toutes ces bannières intrusives. Je ne monétise pas mon blog, mais si je le faisais, ça serait l’approche que j’adopterais : avoir des nouvelles idées d’articles tout en étant payé pour les rédiger, c’est gagnant-gagnant ! »
Rankseller a refusé mon blog en visitant que la première page. J’ai eu une réponse bateau: pas de mention légale obligatoire, blog trop jeune… bref, je leur ai téléphoné aujourd’hui. Personne ne parlait français ! J’ai voulu en savoir plus : ils ne prennent pas les blogs en blogspot.. ok soit.
je leur ai quand meme remarqué qu’il était étonnant de voir que des annonceurs veuillent absolument qu’il ne soit pas figurés articles sponsorisé alors que c’est obligatoire selon la loi française.