Akamai Technologies publie son rapport du 1er trimestre 2012
Au sommaire :
  1. Taux de pénétration d'Internet dans le monde
  2.  Attaques de trafic et principaux ports visés
  3. Nouvelle définition de la connectivité à très haut débit
  4. Vitesses moyennes de connexion
  5. Vitesses de connexions mobiles
  6. Focus sur la France


Akamai Technologies (NASDAQ : AKAM) est la principale plate-forme de Cloud à proposer une expérience utilisateur riche et sécurisée sur l’ensemble des terminaux dans le monde. Son rapport du premier trimestre 2012 a été publié ce jour sur l’« État des lieux de l’Internet ». Ce dernier s’appuie sur des données recueillies par l’Akamai Intelligent Platform et fournit ainsi des observations qui reposent sur les principales statistiques mondiales : taux de pénétration d’internet, vitesse de connexion mobile et consommation, origines des attaques de trafic et vitesses de connexion dans le monde et par région.

AKAM Akamai rapportDans ce rapport, est proposé également une analyse des deux pannes d’internet signalées en Iran et en Australie au cours de cette période. Les schémas de connexion à l’Akamai Intelligent Platform dans ces régions mettent en évidence les conséquences de ces pannes sur les durées de connexion et l’accès à Internet.

Ci-dessous, vous est présenté les principaux faits marquants en Europe relatif à Internet.

Taux de pénétration d’Internet dans le monde

Au cours du premier trimestre 2012, plus de 666 millions  d’adresses IP uniques dans 238 pays et régions du monde se sont connectées à l’Akamai Intelligent Platform,  soit une augmentation de 6 % par rapport au quatrième trimestre 2011 et de près de 14 % par rapport au premier trimestre 2011.

Au classement mondial des 10 principaux pays qui se démarquent en raison de leur nombre d’adresses IP uniques connectées à l’Akamai Intelligent Platform au cours du trimestre, l’Italie réalise la plus grande progression trimestrielle avec 9,2 % – et 24 % de plus par rapport au premier trimestre 2011 – soit plus de 16 millions d’adresses IP. Le Royaume-Uni enregistre une croissance annuelle impressionnante : + 17 % par rapport à l’année précédente à la même période.

Quatre pays européens rejoignent la liste des 10 : l’Allemagne (4e place), le Royaume-Uni (5e place), la France (6e place) et l’Italie (9e place).

Après le lancement de l’IPv6 en juin 2012, de nombreuses entreprises ont basculé de manière permanente leurs réseaux sous ce protocole, de fait Akamai prévoit une forte augmentation du nombre de connexions en IPv6 sur sa plate-forme. Une tendance qui sera également portée par les fournisseurs d’accès à Internet qui déploieront la connectivité en IPv6 native pour leurs abonnés.

 Attaques de trafic et principaux ports visés

Akamai dispose d’un réseau d’agents sur le Net afin de suivre les attaques de trafic. En s’appuyant sur les données collectées par ces agents, Akamai parvient à identifier les principaux pays à l’origine des attaques, ainsi que les principaux ports ciblés.

Responsable de 16 % des attaques de trafic au cours du premier trimestre 2012, la Chine a conservé la première place dans ce domaine, suivie par les États-Unis et la Russie qui occupent respectivement les 2e et 3e places du classement et qui représentent 18 % des attaques observées.

Le nombre total d’attaques de trafic regroupées par région révèle qu’environ 35 % des attaques ont été générées par l’Europe, avec l’Allemagne qui se positionne à la 10e place du classement mondial des 10 principaux pays à l’origine de ce type d’attaques, responsable d’un peu moins de 2 % des attaques observées.

Après un examen de la concentration d’attaques de trafic sur les 10 ports les plus ciblés, Akamai a mis en évidence que le port 445 (Microsoft-DS) était le port le plus attaqué, visé par 42 % des attaques observées. En Allemagne, le port 80 (HTTP) est arrivé en deuxième position, une indication probable sur l’intention des pirates de détecter la présence d’applications Web comportant des vulnérabilités connues en vue de les exploiter et d’en prendre le contrôle ou d’installer des logiciels malveillants.

Nouvelle définition de la connectivité à très haut débit

Dans sa publication « État des lieux de l’Internet – Rapport du premier trimestre 2012 », Akamai propose une nouvelle définition du « haut débit » et du « très haut débit » avec une approche du « haut débit » plus en phase avec les objectifs de vitesse de connexion fixés par les États-Unis, la Chine et la Commission européenne. Ainsi, le haut débit se caractérise par une vitesse de connexion de 4 Mbit/s minimum, tandis que le très haut débit comprend les connexions à l’Akamai Intelligent Platform dont la vitesse est d’au moins 10 Mbit/s. En tenant compte de ce nouveau découpage, l’adoption du très haut débit concerne 10 % des connexions au niveau mondial, soit une hausse de 19 % par rapport au trimestre précédent.

Sur les 10 principaux pays étudiés, 9 ont enregistré une progression trimestrielle des taux d’adoption du très haut débit, avec notamment le Danemark qui a fait un bond de 63 % (atteignant 15 %).

Les pays européens s’imposent dans le top 10 établi par Akamai s’agissant des vitesses de très haut débit, avec les Pays-Bas (5e place), la Suisse (6e place), la Belgique (7e place), la Finlande (8e place) et le Danemark (9e place). Sur la période, la Suisse, la Finlande et le Danemark parviennent à des niveaux d’adoption deux fois plus importants que l’année précédente et mettent ainsi en avant les progrès permanents accomplis en Europe du Nord dans le domaine du très haut débit.

Vitesses moyennes de connexion

Sur le plan des vitesses moyennes de connexion dans le monde, l’ensemble des pays de la liste des 10 a enregistré des évolutions positives d’une année sur l’autre. De très fortes augmentations ont été observées en Suisse, en Irlande et en Finlande : ces 3 pays ont atteint des vitesses de connexion moyennes de 30 % supérieure à celles enregistrées au premier trimestre de l’année 2011.

En tout, 6 pays européens intègrent le classement mondial qui met à l’honneur les 10 meilleurs.

Après avoir terminé l’année 2011 en tant que pays de la zone EMEA possédant la meilleure vitesse de connexion moyenne, les Pays-Bas (4e place) arrivent à nouveau en tête avec une vitesse de connexion moyenne de 8,8 Mbit/s, suivis de la Suisse (6e place), de l’Irlande (7e place), de la République tchèque (8e place), de la Belgique (9e place) et de la Finlande (10e place).

Au cours du premier trimestre 2012, 11 pays de la zone ont enregistré une amélioration d’au moins 10 % de leurs vitesses de connexion moyennes : la France (+20 %), le Danemark (+20 %), l’Allemagne (+13 %), la Pologne (+18 %) et l’Espagne (+16 %).

Vitesses de connexions mobiles

L’Allemagne apparaît comme le fournisseur de téléphonie mobile proposant la vitesse de connexion moyenne la plus rapide, avec à peine moins de 6 Mbit/s. Sur l’ensemble des opérateurs de téléphonie mobile étudiés, cinq avaient une vitesse de connexion moyenne supérieure à 4 Mbit/s. 65 opérateurs de téléphonie mobile offraient une vitesse de connexion moyenne supérieure à 1 Mbit/s. Seuls 3 fournisseurs avaient des vitesses de connexion moyennes inférieures à 500 kbit/s.

Focus sur la France

  • Vitesses de connexions moyennes en Europe
Rang Mondial Moyenne de Mb/s au 1e trim. 2012 Évolution trimestrielle Évolution annuelle
30 4,9 20% 35%
  • Pics moyens de vitesses de connexions en Europe
Rang Mondial Pic de Mb/s au 1e trim.2012 Évolution trimestrielle Évolution annuelle
41 19,1 12% 34%
  • Connectivité très haut débit en Europe
Rang Mondial % sup. à 10 Mb/s Évolution trimestrielle Évolution annuelle
34 4,5% 66% 140%
  • Connectivité haut débit en Europe
Rang Mondial % sup. à 4 Mb/s Évolution trimestrielle Évolution annuelle
23 49% 47% 99%




 
 

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