L’interview qui vous est proposée a été réalisée dans le cadre d’une mise en avant des startup en France, et des nombreuses idées de nos créateurs d’entreprise. Pendant 10 jours, chaque jour vous découvrirez une nouvelle startup. Cette startup présentera son service, son idée et qui sait dans quelques années ce sera peut être encore plus connu que Facebook, Twitter, Pixmania ou Amazon 😉
Startup, le CRM est un enjeu majeure car après la conquête de vos premiers clients, les fidéliser et tisser une relation avec eux est cruciale ! Découvrez comment MAX SimpleCrm va vous aider.
- Pouvez-vous vous présenter et présenter MAX SimpleCrm ?
Bonjour ! Je m’appelle Maxime Garcia et je suis un jeune grenoblois de 26 ans. J’ai créé ma société, MAX Business en 2009 pour créer des logiciels de gestion pour entreprises. Après avoir fait, par opportunité, des logiciels sur mesure de gestion de stock et de traçabilité pour des fromageries industrielles, j’ai décidé de me réorienter vers ce que je voulais faire au départ : des logiciels en ligne.
MAX SimpleCrm est une application en ligne de gestion de la relation client (autrement appelé CRM) pour les entrepreneurs et les TPE. Elle se veut simple et vraiment adaptée à ces petites entreprises qui souvent ont des besoins très simples : regrouper tous ses clients en un même endroit et gérer et suivre au quotidien ses ventes. Ne faire que ça, mais le faire bien.
- Comment vous est venue cette idée ?
Quand je faisais des logiciels sur mesure, je n’avais rien pour pouvoir suivre mes ventes et mes projets. Je devais prendre beaucoup de rendez-vous, rédiger des propositions commerciales, retourner voir les prospects plusieurs fois. J’avais cherché une solution pour organiser et suivre tout cela mais les CRM étaient toujours trop compliqués. Je n’avais rien trouvé qui me convienne. Et si ?
- Qu’est-ce qui vous a décidé à vous lancer dans le domaine du CRM ?
Quand j’ai créé MAX Business, à la base, c’était pour faire un ERP en ligne. Ce sont des logiciels de gestion pour les entreprises qui beaucoup de choses : de la comptabilité à la facturation, en passant par le CRM. Quand j’ai décidé de revenir vers ce projet de départ, je voulais éviter de faire ce genre d’usine à gaz qui font tout et rien et qui sont compliquées à développer et surtout à maintenir. Il fallait que je trouve un domaine ciblé, qui corresponde à des problématiques que j’avais, pour lesquelles je pouvais apporter une solution simple tout en étant le premier utilisateur. Le CRM, qui me manquait cruellement à mes débuts, correspondait parfaitement.
Et pour les ERP, j’en créerais sûrement un plus tard, mais pas tant que je n’ai pas trouvé le moyen de rendre cela simple !
- Quel est votre business model ?
Le business model de MAX SimpleCrm est ce qui s’appelle le « Software as a Service » (SaaS). Le logiciel s’utilise moyennant un abonnement mensuel. L’avantage est qu’il n’y a pas de coûts d’achat de licence et qu’il s’adapte à ses besoins. Il y a aussi une partie de « freemium », c’est-à-dire que l’application peut être utilisée gratuitement mais avec certaines limitations. On a fait cela pour les petits profils, tels que les auto-entrepreneurs.
- Quels sont vos cibles clients ?
La cible, ce sont les entrepreneurs et les petites entreprises. MAX SimpleCrm s’adresse à ces entreprises qui ont des besoins vraiment simples en terme de gestion de leurs clients : leurs ventes nécessitent des échanges, des aller-retours avec les prospects.
- Quels sont vos concurrents et en quoi vous différenciez vous ?
On a pas vraiment de concurrents en France. Ce segment de marché sur le CRM ne semble pas vraiment intéresser les éditeurs. Pour les entreprises à partir de 20 personnes, il commence à y avoir du choix intéressant, mais pour les toutes petites qui n’ont pas des besoins pointus, à part du papier et un crayon, il n’y a rien.
Par rapport aux éditeurs de logiciels existants, on se différencie par notre approche : on veut que nos logiciels fassent peu de choses, mais le fasse bien. On met l’accent sur l’interface qui doit être fonctionnelle et intuitive. Et on cherche toujours à faire simple. Comme ça tout le monde y gagne : nous car cela nous permet de développer plus vite et cela facilite la maintenance, et nos utilisateurs car c’est simple à apprendre et à utiliser et ils sont efficaces. Et le compliqué, on le laisse aux concurrents !
- Que pensez-vous du social CRM ?
Le social CRM permet de faire de la notoriété tout en développant une approche complémentaire dans la relation avec ses clients. Cela ne remplace pas une stratégie de relation client normale. Cela crée une dimension « one to one » entre l’entreprise (ou la marque) et son client.
Pour beaucoup d’entreprises, le social CRM permet surtout de répondre directement aux questions des consommateurs et d’agir en cas de plainte, de réclamation ou de mauvaise expérience, qui, exprimées sur les réseaux sociaux, sont publiques !
Pour les petites entreprises, cela se fera naturellement car elles n’ont jamais perdu le contact individuel direct avec leurs clients. Le social CRM, c’est surtout un concept pour industrialiser ceci dans les grandes entreprises et pour qu’elles retrouvent ce contact direct.
- Quels sont vos besoins actuellement (recrutement, communication, financier…) ?
Pour l’instant, on a aucun besoin en terme financier ou de recrutement. On veut rester petit et indépendant le plus longtemps possible pour rester souple et agile. Le seul besoin que l’on ait, finalement, c’est de se faire connaître pour trouver des clients !
- Pouvez-vous nous donner quelques chiffres (statistiques, nombre de ventes, progression…) sur MAX SimpleCrm ?
Le lancement étant tout récent, on a pas beaucoup de statistiques. Et vu qu’on défriche le terrain en France sur cette niche, on préfère attendre un peu avant de livrer des chiffres.
- Quels sont vos objectifs pour cette année ? Et pour dans 3 ans ?
Le seul objectif que l’on se fixe, c’est d’atteindre les 1000 clients. C’est purement symbolique, et ce sera un point d’étape pour engager une communication à plus large échelle.
Dans 3 ans, j’aimerais pouvoir avoir une ou deux autres applications comme MAX SimpleCrm. Et aussi trouver comment faire un logiciel de comptabilité simple !
- Une petite phrase “historique” pour la fin ?
On ne se rend pas vraiment compte, mais on a naturellement tendance à toujours en rajouter. D’aucuns disent qu’on a terminé quelque chose non pas quand il n’y a plus rien à ajouter, mais quand il n’y a plus rien à enlever. À méditer, même en décoration d’intérieur !
Nous remercions Maxime Garcia de nous avoir présenter MAX SimpleCrm, un produit encore jeune mais qui demande à être testé dès le lancement de votre business.