C’est après avoir assisté au mash-up (5ème édition) du 6 février dernier que m’est venue l’envie d’écrire un petit post sur le « jeune » entrepreneuriat français. Alors certes, du haut de mes 23 ans à tout péter, je n’ai ni l’expérience nécessaire ni l’ambition, de donner des conseils et des leçons aux créateurs de startups, mais simplement, j’ai le regard frais d’un mec ambitieux, jeune entrepreneur, issu de la génération Y qui croit à autre chose que ce à quoi on nous a habitué depuis un certain temps déjà : le scepticisme.
Lors de ce mashup, c’est Emilie Gobin, fondatrice et présidente de l’Usine à Design, qui nos a compté son histoire en compagnie de Stéphane Pesqué, membre du directoire CM-CIC capital privé et investisseur dans la société. Pour faire bref, c’est après un cursus sans réel originalité à HEC qu’Emilie a décidé de lancer l’Usine à Design avec quelques potes (on l’a pardonne donc !). On y retiendra que c’est l’équipe qui a fait la grande force du projet, et qui a grandement séduit les fonds d’investissements. Avec sa bonne idée (personnalisation de meubles) et beaucoup de persévérance, les premières boules ont commencé à rentrer dans la caisse de la société. Avec une équipe toujours aussi soudée, une bonne organisation et une bonne répartition des compétences, on a aujourd’hui une jolie boîte qui a bouclé de 2 tours de table pour une levée totale de 5 millions d’euros. Congrats !
Bref tout cela pour lister, selon moi, les quelques points à ne pas négliger quand on veut lancer sa startup en France :
– L’équipe avant tout : composer une équipe aux compétences complémentaires est primordiale pour une startup. Rien ne sert d’avoir les « Big Men » à un même poste. C’est comme au basket-ball, chacun son job, il suffit juste de créer l’alchimie avec un bon système de jeu. L’un des points les plus difficiles à manier.
– La passion : Sans cela, on n’avance pas. « Future belongs to dreamers » comme on dit chez moi. Lancez vous si ça vous démange, ne réfléchissez pas trop, cela risque de vous freiner. Vous réfléchirez plus tard et monitorerez les projets avec le temps.
– Le financement : Oseo ou encore le crédit d’impôt recherche sont de belles initiatives à l’égard des jeunes pouces mais au final, est-ce la meilleure solution ? Vous me direz, c’est du cas par cas. Des tours de tables auprès de fond d’investissements, auprès de fonds de capital risque ou encore Business Angels semblent plus adaptés. Cela ne coûte rien d’essayer. Attention, entretenir de bonnes relations avec ses investisseurs est important à l’image de celle entre Emilie Gobin et Stéphane Pesqué. Tout est une question de confiance. Evitez les requins.
– Les évènements : que ce soit en province ou sur la capitale, les évènements liés à l’entrepreneuriat se multiplient et ce n’est pas pour nous déplaire (Mashup, Start-in-Paris, Startup Academy, Apéro entrepreneurs, 1ère Lady Pitch Night…). Les échanges entre ces jeunes, de plus en plus nombreux, qui ont soif d’entreprendre, et ces « papys » du business qui nous font part de leur expérience, c’est que du bonheur. Faire valoir son projet, tester son idée, écouter celles des autres, c’est formateur.
– La France propice aux startups : La France propice aux startups. Oui, oui, à comparer aux USA, la France à de nombreux atouts à faire valoir.
– Des aides plus nombreuses qu’ailleurs (publiques, réductions d’impôts pour les particuliers qui investissent des des startups…). De ce côté ci, la Grande Bretagne et l’Allemagne sont d’ailleurs en train d’adopter notre modèle.
– Sans compter le succès du statut d’auto-entrepreneur, qui malgré ce que l’on en dit, est un vrai tremplin vers la création et la mise en place de projets personnels.
– Une ingéniosité au dessus de la moyenne : nos ingénieurs sont bons, très bons. Demandez aux américains ce qu’ils en pensent !
– Une « french touch’ » à faire valoir ! On a toujours su tirer notre épingle du jeu. On parle souvent d’exception française. Alors m*** ! Faisons là valoir dans l’entrepreneuriat. Créons et innovons ! Les boîtes comme Criteo, MenInvest, ou encore Vente-Privée en sont les bels exemples. Il en existe plein d’autres.
Et vous, quand est-ce que vous vous lancez ?
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vous me faites rire, la nana a fait HEC, ça vaut tout ! Celui ou celle qui fait une grande école, a déjà la moitié du chemin faite. Je vous assure
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