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Startup : Une équipe pour réussir

Il y a quelques années maintenant que je côtoies le monde de l’innovation en tant que spectateur et suis assez fier d’en être devenu un acteur.

Durant toute cette période je me suis amusé à analyser l’univers qui m’entourait et plus spécifiquement les acteurs qui me fascinaient le plus : les start-ups. StartUp. Ça commence, et ça commence fort. Une emblême ? L’exponentielle. Nous ne sommes pas là pour attendre vingt ans avant le premier million de chiffre d’affaires, non, il a été réalisé il y a six mois, soit un an et demi après la création de la société. Joli rêve non?

Ces dernières années, nous avons vu se créer un écosystème que nous ne pouvons que soutenir et tenter d’améliorer. Ce dernier, fort de chercheurs, entrepreneurs, financiers, designers et j’en passe, se structure, réfléchis, pense, imagine, s’auto critique pour le bonheur de tous.

Les chiffres peuvent en témoigner, entreprendre, c’est difficile. Deux issues possibles, le succès, ou l’échec. Alors que la réussite soit pure chance – ce que je ne peux croire même si la sérendipité peut toujours apparaître à un endroit et moment totalement inattendu – ou qu’elle soit due à la parfaite exécution d’une stratégie ambitieuse, nous pouvons désormais dresser son portrait robot.

Quel est le profil de la start-up qui a le plus de chances de réussir ? Quelques éléments de réponse.

Une start-up, c’est avant tout une équipe…

Startup travail équipe

Tout comme il est indispensable à mes yeux d’être maître de mon produit, il est indispensable d’être plusieurs à travailler sur le projet. Un entrepreneur seul, avec toute sa bonne volonté n’aura jamais ni toutes les compétences nécessaires (quelque soit sa formation, même après une formation PMI, ni le temps de gérer seul la masse de travail à fournir.

D’autre part, l’innovation vient de la confrontation d’idées, de valeurs, de passions. L’entrepreneur porte une vision, certes, mais s’il ne la partage pas, elle a de fortes de chances de finir au fond d’un carton plutôt que sur le marché après retouche.

aux compétences complémentaires…

Une équipe c’est bien, mais une équipe composée de profils similaires risque d’avoir plus de difficultés à se développer qu’une équipe aux compétences complémentaires.

Cette équipe pourra plus facilement se retourner, elle sera sans doute plus réactive ne serait-ce que dans la mesure où elle aura moins de compétences à chercher en externe.

avec un minimum d’expérience…

2 à 5 ans me paraissent suffisants. Ces quelques années permettent à l’entrepreneur de se forger un caractère au sortir de l’école tout en laissant les erreurs de débutant aux autres. L’entrepreneur développe ainsi un véritable savoir faire dont il pourra faire bénéficier le projet.

De même, il existe en France quelque chose de formidable, le chômage. Il est reconnu dans l’écosystème start-up comme le premier investisseur français tant d’entrepreneurs en profitent au début de l’aventure.

une forte capacité à s’entourer…

Socialement parlant, l’entrepreneur est – tout du moins au sein de l’écosystème startup – bien reconnu. Vous pouvez très facilement entrer en contact avec des personnes passionnantes, ayant un carnet d’adresse très puissant et (cerise sur le gâteau) un éventuel chéquier vous permettant de vous développer. Ces personnes, ce sont des Business Angels, vos nouveaux meilleurs amis.

Dans le même registre, comme expliqué plus tôt, l’entrepreneur a souvent besoin de compétences qu’il n’a pas en interne. Rechercher des compétences prend du temps, beaucoup de temps. Alors, lorsque vous tombez sur la perle rare, prenez en soin !

une très bonne compréhension des mécanismes de création de valeur…

J’entends encore un investisseur me dire “Deux solutions, soit vous avez la traction, soit vous avez le Business Model. Dans les deux cas nous pourrons vous aider à trouver l’autre.”.

Encore une fois, sauf coup de chance du siècle, créer de la traction est un métier, une activité à parts entières. Sans cette traction, il ne se passe rien, strictement rien et en définitives soit on abandonne, soit on pivote.

Pivoter c’est bien, mais c’est difficile. L’idée est de ne pas (trop) perdre des investissements réalisés pour les porter sur un marché différent et recommencer à tenter de créer de la traction.

Dans les deux cas, avec ou sans traction, il vient toujours une question de votre entourage : “Et quel est votre Business Model ?”. Comprendre comment créez vous de la valeur ? Pour vos clients, vos partenaires, vos salariés, vos investisseurs, et finalement, vous. Attardez vous sur cette question du Business Model. Tout d’abord parce que c’est un sujet passionnant et ensuite parce qu’il risque très fortement de vous servir dans un futur proche.

qui met sur le marché un produit scalable.

Startup est synonyme de croissance. Il faut pouvoir répondre vite à toute croissance, tout développement d’activité. La scalabilité est cette capacité de passer à l’échelle facilement. Pour savoir si votre projet est scalable, demandez vous de quelles ressources vous avez besoin pour du jour au lendemain effectuer 100 000, 1 000 000 de ventes.

Pouvez vous tenir le rythme ?

Et pour finir ?

J’imagine que ce portrait robot peut en effrayer quelques uns.

Mais que vais-je devenir si nous ne sommes que deux ? Nous n’avons pas de Business Model, est-ce si dramatique ?

Il me reste une question en stock : une startup ayant le profil totalement opposé à ce que nous venons de voir peut-elle lever des fonds ? Autrement dit, un jeune, sans expérience ni formation, pas maître de son produit, avec une faible traction et un faible réseau peut-il lever ?

J’ai vu le cas se présenter à plusieurs reprises…

Attention, j’ai bien dit lever, pas vous développer…

 

L’anatomie d’une startup

 

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