- L'amélioration de leur accompagnement
- L'amélioration de leur formation
- L'amélioration de leur financement :
Le mois dernier, a été présenté le premier Livre Blanc traitant des spécificités de l’entrepreneuriat start-up en France. Il vise à mieux les comprendre pour mieux améliorer leur réussite. Aboutissement d’un inédit processus de réflexion collective, il soulève des problématiques singulières représentant des enjeux forts pour notre économie.
Initié par le Club des Entrepreneurs, ce projet, engagé début 2012, procède d’une démarche collaborative et ouverte de toutes les parties prenantes du monde de l’entrepreneuriat et synthétise dans un consensus partagé les principales conditions de l’entrepreneuriat start-up.
A cette fin, un barcamp s’est réuni le 1er octobre dernier avec tous les participants au Livre Blanc dans les locaux de la banque privée Swisslife en partenariat avec TOPMANAGEMENT et ECONOMIEMATIN.FR. Les startups se sont efforcées de déterminer les axes d’amélioration en mesure de contribuer à relever les défis entrepreneuriaux de demain. Les conclusions de cette réflexion distinguent deux axes que sont : l’amélioration de leur accompagnement et de leur financement.
Guillaume Cairou, Président du Club des Entrepreneurs déclare « Malgré leur importance économique, plus de 9 startups françaises sur 10 échouent à cause d’un manque d’accompagnement ou de financement. Je veux tout d’abord remercier ces startups qui nous ont fait confiance et ont cru en ce beau projet entrepreneurial de livre blanc présentant les spécificités de l’entrepreneuriat startup. Ce Livre Blanc visant à faciliter l’entrepreneuriat en France est le reflet de ces beaux parcours dont la France peut être fière. En se lançant, ils ont compris, qu’il ne fallait pas se demander ce que son pays peut faire pour soi, mais ce qu’ils pouvaient faire pour lui. Ils sont la croissance de demain. Laissez moi les remercier une nouvelle fois, eux qui font rimer croissance et innovation… et leur donner un seul conseil : restez libres ! Libres de votre parole, de vos idées, de vos audaces ! »
Avec le Club des Entrepreneurs, ces 60 startups réclament en priorité :
L’amélioration de leur accompagnement
1. La création d’une Agence Nationale des Startups. Ces jeunes entrepreneurs dénoncent une illisibilité du mille-feuille d’interlocuteurs en France et des disparités de discours et d’accompagnement entre les régions qui ne leur permettent pas d’obtenir de véritables réponses pratiques et concrètes pour faire avancer le projet dont ils sont porteurs. Ils souhaitent l’installation d’un guichet unique d’information et d’orientation entrepreneuriale. Trouver un associé, lever des fonds, recruter des collaborateurs, voilà autant de points fondamentaux pour lesquels ces jeunes entrepreneurs se sont trop souvent retrouvés seuls.
2. La généralisation du Mentorat Entrepreneurial : Notre pays doit offrir un accompagnement sur mesure aux entrepreneurs sélectionnés, qui profiteraient ainsi d’un mentor, de conseils d’experts et d’un accès à de grands réseaux sur lesquels s’appuyer et avec qui échanger de bonnes pratiques partout en France.
L’amélioration de leur formation
3. Développer la formation entrepreneuriale continue. Motivés et engagés, ils ont pris des risques et portent leur projet avec enthousiasme. Ils dénoncent un manque d’offre et d’accès gratuit à la formation entrepreneuriale. La plupart témoignent de leur difficulté de trouver des conseils pertinents au quotidien et se tournent massivement vers des podcasts grand public pour tenter de répondre aux questions auxquelles ils doivent faire face en tant que créateur. Comment communiquer, comment marqueter une offre, comment faire une présentation efficacement, comment se vendre, comment parler aux médias, voilà les questions récurrentes que se sont posés ces jeunes porteurs de projets innovants et auxquelles ils ont du trouver seul devant leur ordinateur les réponses.
L’amélioration de leur financement :
4. L’instauration d’un prêt entrepreneurial. Sorte de prêt d’honneur sans intérêt ni garantie, à hauteur de 90 000 euros par entrepreneur.
Livre blanc à télécharger à ce lien.