Pour nombre de salariés de la génération X, l’esprit startup surprend fortement. Derrière des lieux de travail qui stockent la poussière et dont la rigidité sclérosée commence à en exaspérer bon nombre de salariés, les startup donnent un sérieux coup de fouet au monde du travail.
Et quand demain nos enfants nous questionneront sur le management à l’ancienne, il nous apparaîtra aussi compliqué que de leur expliquer le lien entre un crayon et une cassette audio, si tant est qu’ils nous posent la question !
“Mais comment les start-up réinventent-elles l’entreprise de demain ?”
Les start-up remodèlent notre manière de travailler. Que ce soit en terme d’ambiance, de confort, de lien avec la hiérarchie ou encore de mode de vie, c’est un toute une organisation qui est repensée. Décryptons ce processus qui refond entièrement notre manière de voir l’entreprise.
Revisiter l’espace de travail
Alors évidemment, de là à s’imaginer deux collègues échangeant une partie de ping-pong à côté du bureau du PDG ou encore descendre d’un étage par l’intermédiaire un toboggan rouge vif, il n’y a effectivement qu’un pas. À l’instar des firmes telles que Google ou Facebook, de nombreuses jeunes entreprises s’en sont inspirés. Fini dès lors les espaces de travail rouillés et cloîtrés entre quatre murs.
Les starts-up ont cette faculté à dépoussiérer les entreprises traditionnelles. Toutefois, certaines allégations apparaissent comme clichés car dans les faits, la réalité est évidemment toute autre.
Avec des équipes souvent réduites, les salariés s’agglutinent plutôt dans un bureau modeste dans une salle trop petite. Comprenez que par définition, les starts-up souffrent avant tout d’un manque de moyens. Le confort apparaît souvent comme la dernière des priorités. Avec un ordinateur comme principal outil de travail, le seul mètre carré peut parfois suffire.
Toutefois, la promiscuité est une aubaine car elle se veut à la fois fédératrice au sein des équipes et stimulante pour attiser la créativité de chacun. Les équipes s’en retrouvent renforcées.
Des compétences complémentaires
Dans les entreprises modernes, l’humain gagne ses gonds au sein des entreprises. Non pas que ce vecteur n’était pas important par le passé, mais ce dernier à pris de l’importance.
Dans le quotidien d’un entrepreneur, la première des préoccupations – en plus de chercher à pérenniser une activité qui n’a pas encore éclot – est d’essayer d’enrichir son équipe et de renforcer les compétences. La passion de ces derniers apparaît comme élément moteur pour faire avancer l’activité.
Car quiconque ne peut se permettre aujourd’hui d’endosser le rôle du patron capable de tout faire. Un jeune entrepreneur ne peut savoir assimiler à la fois gérer la technique, la communication, le management ainsi que la probable masse de dossier qui croulent dans sa boîte mail. Bref.
La première chose qu’on apprend en management c’est justement d’apprendre à compter sur les autres et la valeur de l’humain. En chef d’orchestre, le manager ne fait que coordonner l’ensemble des compétences et d’apporter sa vision.
Séduire la génération Z
En sociologie, les générations ne suivent mais ne se ressemblent pas. La génération Y a succédé à la génération de nos aînés. Plus engagée, plus réfractaire face à la hiérarchie, cette dernière avait à l’époque déjà bousculé les codes des entreprises. Ces problématiques avaient donné quelques sueurs froides aux recruteurs.
Depuis, cette génération a fait son nid et commence progressivement à obtenir des postes à responsabilité.
Aujourd’hui la génération Z pointe le bout de son nez. Réputée silencieuse car accroc aux médias sociaux et aux nouvelles technologies qu’elles considèrent comme une extension de leur corps, ces “digital natives” affichent des ambitions différentes de celles de leurs aînés. Le web est inscrit dans leurs ADN.
Dès lors, pour les séduire, les entreprises doivent user d’inventivité pour tenter de recruter les talents de demain. Plus créatifs, ces jeunes sont prisés. À ce jour, rare sont les grandes entreprises à ne pas faire allusion à l’esprit start-up au sein de leurs services RH.
Article invité : Jonathan, Community Manager chez Mon P’ti Voisinage, passionné par le web, bloggeur et rédacteur web.