Les semaines passent et la litanie des start-up qui emboîtent le pas à Airbnb, Uber, BlaBlaCar ou autres Lending Club ne fait que s’allonger comme illustré récemment par l’arrivée de Legalstart (services juridiques aux entreprises), Remaker (réparation de smartphones à domicile) ou encore IDgarages.com (comparateur d’offres de garages pour l’entretien de votre auto). Dernière start-up française en date : MyPlombier.com qui entend à son tour bouleverser un marché demeuré traditionnel.
Que prouve ce formidable élan digital ?
Avant toute chose que tout peut arriver. Il n’existe pas de refuge face à cette accélération. Les opportunités d’introduire une rupture sur des marchés sont nombreuses et souvent encore à explorer. Les positions établies sont de plus en plus fragiles et les grands équilibres d’un marché peuvent être inversés. Cet élan souvent brutal s’accompagne de mutations profondes. Il met le plus souvent à mal les réglementations en place, perturbe nos modèles sociaux notamment dans notre relation au travail et au salariat. Il reste que les consommateurs et la société eux n’attendent pas. Ils sont le plus souvent promoteurs de ces changements qui se révèlent tout à fait proches de leurs attentes. Nous faisons certainement face au « tournant économique du siècle » comme énoncé récemment par Didier Kling, président de la Chambre Nationale des Conseils-Experts Financiers dans les colonnes de challenges.fr.
Qu’y-a-t-il donc de commun entre ces nouveaux entrants ?
Le terme ‘’d’ubérisation” de l’économie a été employé la première fois par Maurice Lévy, patron de Publicis, dans une interview au Financial Times et est référencé sur Wikipedia depuis le mois de février. Largement repris, très souvent galvaudé, il permet néanmoins de rassembler ces acteurs issus de l’économie numérique qui redessinent en un temps record un marché.
Car il existe bel et bien un ADN partagé entre ces jeunes (ou moins jeunes) pousses digitales. Elles utilisent parfois (c’est le cas d’Uber et d’Airbnb notamment) des actifs qui ne leur appartiennent pas. Mais elles sont toujours chevillées à leurs clients. Elles souhaitent à la fois leur simplifier la vie (commande en un clic, un règlement qui n’intervient plus à l’occasion de la réalisation de la prestation) tout en proposant une offre transparente et compétitive sur les prix. En grand orchestrateur de la mise en relation (de la demande et de l’offre) elles imposent leurs conditions tarifaires. A ce sujet Adrien Mullier fondateur de MyPlombier.com affiche sans détour son ambition ‘’de vouloir imposer un référentiel marché sur les prix de la plomberie via l’offre de MyPlombier.com à l’image d’Apple qui a su imposer son ‘’1,99€’’ pour un fichier musical MP3’’. Le client est au coeur du modèle car de son évaluation du professionnel dépend le maintien du niveau de qualité de service proposé sur ces plateformes.
La principale limite à l’ubérisation au sein d’un secteur donné est sans doute la course à la taille. Il faut être le plus rapide dans cette course à la croissance. Coexister aux côtés d’Airbnb ou de BlablaCar est probablement impossible.
Pour en savoir plus sur l’ubérisation appliquée au marché de la plomberie rendez-vous sur www.myplombier.com : vous pourrez y obtenir gratuitement pour votre urgence ou votre dépannage un prix transparent et fixé à l’avance, un rendez-vous en 3min sur le créneau horaire de votre choix. MyPlombier se charge de trouver au sein de son réseau un plombier professionnel partenaire qui interviendra au prix fixé.