D’après le baromètre de l’Email Intelligence de Return Path, plus de 20% des emails commerciaux légitimes n’atteignent pas leurs destinataires, bien que ces derniers aient explicitement donné leur accord pour les recevoir. Ce chiffre résulte des politiques strictes des différents fournisseurs d’accès Internet (FAI) et services de messagerie web (Gmail, Yahoo! Mail, hotmail…) qui au cours des 20 dernières années ont accentué leur lutte contre le spam.
Pour ne pas tomber dans cette réalité statistique et toucher un maximum de prospects intéressés, plusieurs solutions existent. Elles peuvent être techniques : mise en place d’adresses IP dédiées, authentification des emails grâce aux protocoles SPF/DKIM, mise sur liste blanche de votre adresse IP… Elles peuvent également être liées au contenu (ratio texte/image, contenus textuels, identification de l’expéditeur…) ou à la qualité des données. C’est sur ce dernier point que nous allons nous focaliser.
Premier réflexe : réagir aux actions de vos destinataires
C’est pourquoi vous devez être réactifs aux actions de plainte (mise en spam, blocage, signalement de compte piraté…) ainsi qu’aux emails non délivrés. Il en va de votre réputation en tant qu’expéditeur :plus votre taux mise en spam est élevé, plus la réputation de vos adresses IP (et à terme votre délivrabilité) en pâtit.
Aussi, enregistrez bien les différentes plaintes exprimées par vos destinataires : mieux vaut perdre un récipiendaire peu ou pas intéressé par ce que vous avez à proposer que de risquer une mise en spam. Dans le même ordre d’idée, proposez un système de désinscription simple, clair et bien visible.
Soyez honnête
Vous avez fait un tri dans votre liste de contacts initiale ? Parfait ! Mais elle vous semble un peu chétive ? Pas de problème ! Pour entretenir la qualité de votre liste d’envois de newsletter, veillez à mettre en place une procédure de double opt-in lors de l’inscription de nouveaux arrivants à vos messages. Ce processus permet d’avoir le consensus établi du propriétaire de l’adresse email concernée, qui aura coché de son plein gré une case vous autorisant à lui envoyer vos newsletters.
Comme le rappelle l’article 22 de la Loi pour la Confiance dans l’Economie Numérique, vous ne pouvez imposer aux récepteurs de vos newsletters de saisir leurs identifiants et mot de passe pour mettre à jour leurs préférences d’inscription.
A proscrire : l’achat de listes
En appliquant ces règles simples, vous vous constituerez petit à petit une liste de contacts qualitative et intéressée. La balle est alors dans votre camp : proposez-leur un contenu intéressant (correspondant à ce que vous leur avez promis lors de leur inscription) et régulier (comme tout à chacun, vos destinataires ont la mémoire courte ; une newsletter mensuelle est un minimum).
Ayez le courage de réduire régulièrement la liste d’envois aux membres ayant récemment ouvert vos communications. Surtout, interagissez ! L’email est un vecteur de communication bilatérale ; engagez vos lecteurs à vous répondre, vous interpeler, et répondez leur ! Ainsi, vous vous construirez une réputation d’expéditeur à l’écoute de ses destinataires et donc à l’épreuve des attaques !
À propos de Mailjet :
Mailjet est une solution tout-en-un d’envoi, de suivi et de livraison d’emails marketing et transactionnels. Son infrastructure cloud est très adaptable. Associée à une technologie propriétaire, elle permet une délivrabilité optimale des emails. Vous pouvez utiliser Mailjet via son interface WYSIWYG en ligne très intuitive ou via ses APIs permettant aux développeurs d’intégrer les fonctionnalités correspondant à leurs besoins. Entreprise française fondée en 2010, Mailjet est aujourd’hui le leader européen de l’envoi d’emails transactionnels. Plus de 60 % de son chiffre d’affaires est réalisé à l’étranger.