Le 18 Mai 2012 ne vous parlera peut-être pas, mais c’est bien en ce vendredi de printemps que l’histoire « Facebook en bourse » a commencé. L’annonce avait été faite quelques semaines auparavant, et l’on sentait de plus en plus l’excitation et l’intérêt monter chez spécialistes et professionnels des secteurs boursiers, internet, et web 2.0.
Mais ce ne sont pas seulement ces professionnels qui ont porté de l’intérêt à l’événement. Cette entrée en bourse, très largement relayé par les médias du Monde entier a été suivi avec passion par le grand public. Cela n’est pas seulement dût au fait que l’entreprise concernée fasse partie d’un secteur plutôt nouveau. Ce n’est pas seulement non plus parce que c’est une entreprise qui a connu une croissance exponentielle dans ces premières années de vie. Ou encore parce que l’histoire de la construction du monstre Facebook (dans le bon sens du terme) par son créateur Mark Zuckerberg est tellement atypique qu’on peut en faire un très bon film (The social network de David Fincher, 2010). Toutes les spécificités de Facebook qui font sa richesse, ne constituent pas les seules arguments qui fondent la ferveur populaire qui a accompagné l’entrée en bourse de ce géant du Web. En effet, le petit plus qu’a Facebook et que n’ont pas les autres groupes qui entrent en bourse, réside dans le produit qu’il propose. Le produit, ou plutôt le service, service gratuit qui plus est. Un réseau qui crée des liens, qui sociabilise, un outil qui deviens addictif pour nombre d’entre nous.
Facebook est différent
Prenons l’exemple d’entreprises du CAC 40 : Total, BNP Parisbas ou encore Carrefour. Le grand public connaît ces grands groupe, et est peut-être client occasionnel ou régulier de ces entreprises. Mais ces consommateurs n’auront jamais avec ces entreprises le même lien qu’ils peuvent avoir avec Facebook. D’une part logiquement parce que Facebook est gratuit, mais surtout parce qu’à priori le consommateurs lambda ne pourra jamais avoir de comportement addictif à l’encontre de ces entreprises. C’est donc souvent une affection personnelle que portent les utilisateurs pour ce réseau social, ils considèrent son existence devenue indispensable, et croient, espèrent voir sont certain de sa longévité, et se sont des sentiments qui étaient de plus alimentés par les bons résultats de Facebook. Du moins, c’était le cas avant le 18 Mai 2012.
L’après 18 Mai 2012
Cette date qui prend place dans la « Time Line » de Facebook restera gravée dans son histoire. Malheureusement ce qui devait être un grand moment pour Mark Zuckerberg et son
œuvre, vire au cauchemar. L’action Facebook introduite en bourse à hauteur de 38 dollars a commencé à décoller quelques heures mais n’a pas sut se maintenir depuis le 18 Mai. De plus l’action facebook n’a pas été aidé, car victime malgré elle de problèmes techniques (cf Facebook en Bourse : le Nasdaq va indemniser les investisseurs, lemonde.fr). Ainsi, encore il y a quelques jours l’action avait perdu plus de 25% de sa valeur. (Facebook en bourse : finalement, un mauvais coup ?)
La conséquence ? On lit et entend sur le Web et dans les médias les difficultés de Facebook à la suite de cet échec. Facebook est donc passé en quelques jours d’invincible colosse du web à une entreprise en difficulté à la suite d’une erreur stratégique de développement ?
Et le grand public dans tout cela ? Tout comme avant le 18 Mai 2012, il suit les aventures du réseau social avec intérêt et souvent incompréhension. Il ne comprend pas pourquoi une entreprise qui avait une si belle histoire et certainement encore un avenir très prometteur, se trouve aujourd’hui en aussi grande difficulté. On peut néanmoins trouver un élément positif dans l’introduction de Facebook en bourse. En effet, elle a permit à nombre de ses utilisateurs, jeune ou moins jeune de s’intéresser à ce qu’est le monde de la finance et de la bourse, des risques qui existent dans ce milieu et des conséquences que cela a pour les entreprises. Pas certain que cela améliore l’image que le public a du monde des finances, image largement égratignée par la crise.
Cette échec en bourse peut-il engendrer un désamour de Facebook pour ses millions d’utilisateurs ? Facebook survivra-t-il à court terme à cet énorme échec ? L’avenir nous le dira … Et vous qu’en pensez-vous ?
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